cette fois çi on est parti!
Par Isabelle le jeudi, mars 13 2014, 16:20 - Nouvelles - Lien permanent
vendredi 28 février, 15h, les visas étaient collés sur nos passeports!
Et c'est avec joie que nous nous sommes retrouvés samedi matin, prêts au départ.
Audric nous raconte :
"Nous sommes un groupe de 8 personnes, 3 jeunes lycéennes (Chloé, Laure et Camille), Chloé animatrice d’un camp collectif lors de la venue des jeunes sahraouis, Christine, Isabelle, Cyril et Audric familles d’accueil et membres de l’association CASIA.
Pour 7 d’entre nous, il s’agissait de notre premier séjour dans les camps, nous avions donc un peu d’appréhension. Mais l’accueil que nous ont réservé les Sahraouis, pleins de sourires, de petites attentions et avec une très bonne organisation, nous a très vite rassuré.
Enfin ! le projet des jeunes,
de Chloé, Laure et Camille, a pu aboutir.Nos jeunes ont enfin pu rencontrer des jeunes Sahraouis de leur âge et partager de très bons instants autour de la danse et du partage du thé… Elles ont également retrouvé Brahim et Mansoura, 2 jeunes ados qui étaient venus en France en été 2012 et qui les attendaient avec impatience. Puis nous nous sommes tous retrouvés le temps d’un repas pour se remémorer les bons moments passés ensemble.
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Le centre de français,
Nous avons pu remarquer que l’activité du centre est toujours très intense. Une vingtaine de jeunes suivent les cours du mardi au jeudi et les enfants le mardi et le samedi.
Notre visite du centre a donc été l’occasion de rencontrer les enfants et de leur remettre les courriers adressés par les parrains, mais aussi de retrouver quelques uns de ceux qui étaient venus en France l’été dernier,
sans oublier la distribution des imagiers faits par les jeunes, du matériel scolaire et des livres en français. 
Enfin, tous ensemble (sahraouis et français) nous avons peint une fresque à l’intérieur du centre afin de lier encore plus notre amitié et notre attachement au peuple Sahraoui.
Ils ont veillé sur nous !
Tout au long de notre séjour nous avons pu compter sur de nombreux anges gardiens sans qui nous n’aurions pu réaliser tous nos projets. Ils s’appellent Brahim, Lhimame, Saïni, Mohamed Lemin et Zein et grâce à eux nous avons pu rencontrer des responsables politiques tels que le Wali (préfet) et le ministre de la jeunesse mais aussi nous déplacer afin d’aller à la rencontre des sahraouis et de leurs coutumes.
Une pensée particulière pour nos familles d’accueil qui, grâce à leurs sourires, leur joie de vivre et leur gentillesse, sont parvenues à nous faire oublier que nous étions dans un camp de réfugiés.
